Conversations avec Dieu (tome 1) en 6 points
Avez-vous déjà entendu parler du livre « Conversations avec Dieu » de Naele Donald Walsch ? Le titre vous rebute-t-il ou bien au contraire, il vous attire ?
Ce best-seller qui a fait plus de 7 millions d’exemplaires vendus dans le monde m’a été conseillé par plusieurs personnes pendant environ 2 ans. Au départ, le titre ne me parlait pas du tout ! Jusqu’au jour où je me dis qu’il était temps de voir par moi-même ce qu’il contenait.
Il m’a fallu des heures de discussions et d’échanges pour comprendre certains passages… J’ai la chance de partager ma vie avec quelqu’un qui aime se mêler à ce genre de réflexions. De cette manière, nous pouvons nous ouvrir encore plus au monde et remettre en question nos croyances ! Nous ne sommes pas là par hasard, évidemment… !
Table des matières
1) Dieu ne communique pas seulement en paroles
Lorsque nous nous connectons à notre intuition, nous pouvons nous ouvrir au message du Divin. Ces messages peuvent se manifester de plusieurs manières différentes ; par des sensations, des images, des sons, … Dieu communique également par la pensée ! J’ai pu comprendre par-là que les sentiments sont le langage de l’âme.
Le langage de l’âme vient du cœur. Le livre nous indique également que l’on peut savoir ce qui est bon pour nous en observant notre rapport aux choses (par les ressentis). Les paroles permettent au mental de comprendre et d’analyser. Cela permet également aux personnes plus sceptiques de croire en ce qui est démontrable. Il est expliqué que la Divinité est révélée par l’expérience à l’intérieur de nous-mêmes et non par l’extérieur. En d’autres mots, ce n’est pas quelque chose que vous pourrez toucher ou voir. Cela passera par l’intérieur de vous-même.
A ce propos, je vous invite aussi à lire mon article sur l’explication de la psychothérapie IFS qui reprend l’introspection et son côté spirituel.
La préoccupation de l’âme est la réalisation de soi.
Le livre inspire en disant que la pensée la plus élevée est la joie qui est reliée à la créativité. La parole la plus claire est la vérité. La vérité veut dire « ce que j’accepte ». Il y a donc autant de vérité que de vision du monde !
2) La connexion à Dieu par les émotions et le libre choix
Le sentiment le plus magnifique est… l’amour !
J’ai à cœur de partager et d’écrire sur l’amour. Je le considère comme étant l’émotion et le sentiment principal qui reprend toutes les émotions et les sentiments en même temps.
Les deux émotions : la peur et l’amour sont comme l’alpha et l’oméga. Comme je disais plus haut, les sentiments sont le langage de l’âme. Les deux mots « peur et amour » sont également son langage.
Le message dans le livre « Conversations avec Dieu » met également l’accent sur la gratitude. Ils parlent de ne pas passer par la supplication dans les prières mais remercier Dieu à l’avance de manière affirmative pour l’expérience que l’on choisit. L’affirmation permet de modifier la pensée racine. C’est elle qui contrôle les expériences.
Nous avons le libre choix !
Dieu nous a créé. Il est observateur de nos vies. Il nous a donné le libre choix de faire ce que l’on veut de notre vie. Cela faisant référence également à la CNV (Communication Non Violente). Elle met l’accent sur le fait que nous sommes maîtres de nos choix. Ceux-ci ont bien entendu des conséquences et en même temps, nous avons toujours le choix !
Il n’y a pas de bon ou mauvais. C’EST, tout simplement. La frustration et l’anxiété proviennent du fait que l’on n’écoute pas notre âme. Elle n’est pas du tout en lien avec l’intellectuel. Nous pouvons accueillir les défis et voir les problèmes comme des occasions (des expériences).
3) Le lien avec les croyances limitantes
Un aspect très important dans le livre « Conversations avec Dieu », c’est la « révolution » de la vision à propos du diable et de l’enfer. Il y est expliqué que c’est l’être humain qui a créé le concept du mal (et donc le diable).
Le livre reprend également le fait que ce sont les parents qui ont instruit que l’amour est conditionnel. Nous avons « oublié » ce que c’est d’être aimé sans condition. Nous avons donc projeté sur Dieu le rôle de parent !
En faisant cela, c’est comme si nous considérons Dieu comme un juge, c’est-à-dire qu’il peut punir à partir de ses sentiments à propos de ce que nous avons fait. Cette réalité là est fondée sur la peur et non l’amour. C’est le passage qui m’a le plus fait vibrer et où j’ai trouvé une nouvelle réalité beaucoup plus sereine…
Les croyances de notre société mènent à la peur. Selon moi, elle nous écarte de l’énergie pur d’amour.
Le jugement est souvent fondé sur une expérience antérieure. « Ce que tu condamnes, te condamneras et ce que tu juges, tu le deviendras un jour ». Les jugements nous tiennent à l’écart de la joie et les attentes nous rendent malheureux. La définition de l’enfer dans ce livre est l’expérience de l’âme qui est malheureuse et séparée de la joie.
Une phrase qui m’a également fait vibrée est que si nous n’allons pas vers l’intérieur de soi-même, nous allons en manque vers l’extérieur de soi. Cela fait à nouveau référence aux approches IFS (Internal Family Systems) et CNV (Communication Non Violente) que je pratique quotidiennement. Le but est que chacun s’occupe de SOI. Les relations personnelles sont un travail de l’âme par les réactions qui en font les expériences.
Tout ce que nous voyons dans le monde est le résultat de l’idée que nous nous en faisons. La souffrance n’est pas liée aux évènements mais plutôt la réaction que l’on a à l’égard de ceux-ci.
La vie n’a rien d’effrayant si nous n’essayons pas de la « réussir ».
4) Le but de la vie repris dans « Conversations avec Dieu »
Une autre réflexion introduit le but de la vie. Le but de l’âme est de s’accomplir pleinement lorsqu’elle est incarnée dans le corps. Il n’y a pas besoin de chercher qui l’on est mais qui l’on veut devenir. Il part du principe que la vie n’est pas une école car nous n’avons rien à apprendre. Seulement, de faire des expériences. L’âme sait pourquoi elle est là. Elle cherche à vivre sa plus grande expérience.
Comment définir Dieu ? Il y aura autant de vision sur Dieu que d’être humain sur terre. Je crois que le but n’est pas de savoir qui est la Divinité mais de la ressentir. Le livre nous informe que Dieu est « tout ce qui est » et « tout ce qui n’est pas ».
L’idée que l’on soit sur terre est que Dieu a le but de se connaitre par notre expérience. Il est le créateur, le grand tout, la lumière qui s’incarne en chacun de nous.
En rentrant dans l’univers physique, nous avons renoncé à nous souvenir de qui nous sommes. Nous parlons quelque fois dans la spiritualité de « retourner à Dieu » car nous y sommes rappelés. Nous ne nous souvenons simplement pas d’où nous venons.
5) La conscience individuelle et collective
Les réactions personnelles proviennent de nous-mêmes. Les calamités mondiales proviennent d’une conscience commune. Nous ne choisissons pas toutes les mauvaises choses qui nous arrive cependant, la conscience collective y joue un rôle.
Une question se pose depuis de nombreuses années « pourquoi des choses horribles arrivent sur terre comme les guerres ? ». Il explique que le monde serait différent si chacun se sentait responsable de ses actes. Cependant, pour atteindre la responsabilité de ses actes, il faudrait, selon moi, une prise de conscience collective afin de pouvoir se connecter à soi et être dans un sentiment de sécurité intérieur. La seule façon de vivre les choses de manière moins pénible est de changer sa perception du monde.
6) Les lois naturelles du livre « Conversations avec Dieu »
Toutes vies physiques fonctionnent en accord avec les lois naturelles. Les plantes et les animaux ressentent et réagissent à notre amour et à notre peur. Il n’y a pas de coïncidences et rien n’arrive par hasard. Tout a un sens et chaque expérience est appelée par soi-même pour soi-même. La première loi citée est : « tu peux être, faire et avoir tout ce que tu imagines ». La deuxième loi est : « tu attires ce que tu crains ».
Il exprime également quelque « règles » qui deviennent naturelles comme des signes lorsque l’on a trouvé Dieu. C’est le principe de s’éloigner du confort physique car l’âme se comble de l’énergie de l’amour, c’est un niveau de conscience.
Pour conclure le résumé du livre « Conversations avec Dieu », L’univers est une grande photocopieuse ! Elle ne produit que des copies multiples des pensées. Comprendre cette phrase m’a permis de ressentir des émotions très forte de gratitude et d’amour envers l’univers et le monde.
En tant qu’être humain, nous désirons séparer le vrai du faux. Nous désirons absolument avoir raison ce qui est en réalité violent envers nous-même et les autres. Nous croyons tous connaître la vérité, celle qui nous arrange, et celle qu’on veut bien comprendre…
Si vous aimez discuter de spiritualité, faites-le moi savoir en commentaire !
Pour les curieux qui ne l’ont pas encore bouquiné, c’est ici !
Photo : Brett Sayles
Je parcours d’autres articles de ton blog 🙂 Alors, pour ce bouquin, ça m’a fait pareil que toi quand je l’ai découvert en 2009. Je l’avais vu avant, mais le titre me rebutait; puis après qu’on me l’ait offert, je l’ai ouvert, lu, et j’ai vraiment adoré ! pareil pour les tomes 2 et 3. Ce sont des enseignements précieux !!
Merci beaucoup Bastienne, cela me fait plaisir de voir que d’autres articles te font écho 🙂