SELF ISLAM : résumé du livre
Résumé du livre d’Abdennour Bidar « Self islam » : Philosophe, auteur et producteur de l’émission Culture d’islam sur France Culture. Voyagez à travers l’histoire d’Abdennour Bidar depuis son enfance, en passant par des moments de dépression jusqu’à sa renaissance qui lui a permis de se reconnecter à lui-même et trouver son propre islam.
Par Abdennour Bidar, 2006, 205 pages.
Table des matières
Chronique et résumé du livre Self islam
L’auteur
Abdennour Bidar possède sa propre philosophie de vie ; « Réparer ensemble le tissu déchiré du monde »[1].
Il a un message fort à transmettre par le livre Self islam : se libérer du traditionalisme fondamentaliste des religions pour se connecter à soi et au monde.
L’écrivain a publié plusieurs ouvrages dont une « Lettre ouverte au monde musulman » en 2015 après les attentats en France, qui a fait réagir de nombreuses personnes.
Le postface du livre « Self islam », écrit en 2016 résume les 10 années écoulées depuis la publication du livre.
Il reçu de nombreux retours et témoignages de lecteurs ce qui a confirmé sa foi en l’écriture. De nombreuses personnes se sont reconnues dans son partage de vie et de pensées.
Son message est déculpabilisant, laisse place à l’amour, et permet une vision de la vie beaucoup plus élargie que celle transmise par certaines communautés fondamentalistes et traditionnelles.
Son ouvrage est très touchant par son authenticité, sa vulnérabilité et ce, sans tabou. Il dit « tout haut ce que de nombreuses personnes pensent tout bas ». Il nous fait part de ses questionnements, ses moments douloureux, ses moments de détresse, d’amour et de partage.
Message fort d’un méditant engagé
Selon Abdennour Bidar, le titre du livre « Self islam » veut dire aussi : une « spiritualité libre ».
C’est assez compliqué de choisir en conscience son rapport à l’islam (ou tout autre religion par ailleurs). Cela demande de se libérer des croyances limitantes, de l’égo spirituel, de se détacher de cette sensation de sécurité qui nous fait croire que nous « avons raison » !
Il faut du courage pour faire face aux regards des autres, aux reproches, aux jugements, à l’incompréhension des proches des musulmans qui se disent libre.
Quelle audace d’écouter son cœur et de regarder en soi les sensations, sa propre vérité, ce qui résonne pour nous-même.
Peut-on accepter d’être un croyant religieux et en même temps suivre son cœur ?
Le Self
Le mot « Self » est le soi.
Le cœur à ses raisons que la raison ignore !
Il est décrit comme bienveillant, accueillant, universel. Mohammed Iqbal le décrit également comme le « Soi créateur vers lequel il faut apprendre à cheminer intérieurement jusqu’à ce point limite en nous-mêmes où l’humain et le divin mélangent leurs eaux et deviennent ensemble fontaine jaillissante, trop plein d’une eau de lumière dont le flux jamais ne s’épuise alors même qu’il crée mille univers »[2].
Le besoin de spiritualité
La soif spirituelle augmente dans notre société Occidentale. Toutes les crises que nous vivons individuelles ou collectives nous montrent que des transformations sont présentes.
L’être humain danse avec des besoins durant toute sa vie. Les religions permettent de trouver un sens, d’appartenir à une communauté et de se sentir en sécurité par la foi.
Nous avons besoin de spiritualité. Ce terme étant malheureusement non bien connu pour ce qu’il est. C’est pourquoi, de nombreuses communautés ne l’expérimentent pas réellement.
« Sommes-nous que cet égo et cette conscience prisonniers du cadre physique de l’espace et du temps ? »
Abdennour Bidar
Démasquons les préjugés depuis le livre Self islam
- Liberté ne veut pas dire impiété mais choix conscients et responsabilité individuelle.
- L’islam n’est pas seulement une religion.
- On peut se sentir musulman par les valeurs de l’islam, par les coutumes islamiques ou même par la culture islamique.
- Un musulman n’est pas automatiquement arabe, croyant, pratiquant.
- Il y a une grande diversité de mode de vie islamique partout dans le monde !
- La foi ne se voit pas, elle se trouve dans notre cœur.
- Tous les arabes ne sont pas musulmans comme tous les Français ne sont pas chrétiens.
- L’islam n’appartient pas à une origine.
- L’islamité ne veut pas dire immigration.
Chapitre 1 : Les années d’enfance
Les débuts de Self islam
Abdennour Bidar a grandi en Auvergne avec sa mère, convertie à l’islam et son grand-père athée.
Depuis très jeune, il se posait des questions. Son grand-père avait une place très importante. Ils passaient leurs week-ends et les mercredis après-midi ensemble et parlaient régulièrement de Dieu (sans évoquer l’islam).
Abdennour s’est senti très aimé et accepté par son grand-père qui ne partageait pas toujours ses croyances.
L’enfant qu’était Abdennour était heureux, a grandi dans la nature, entre les vignes, avec une famille aimante.
L’islam était dans son cœur et non autour de lui. Il n’y avait pas d’édifice religieux excepté l’église du village. C’est sa mère qui lui apprenait la religion islamique.
Il se rendait tout de même à la prière du vendredi à la mosquée dans la ville de Clermont-Ferrand où il a passé de longues heures à observer les fidèles et s’imprégner du lieu.
C’est à ce moment-là que commence l’idée et les questionnements à propos du comportement et de la responsabilité des musulmans.
En grandissant, Abdennour commença à ressentir une frontière invisible entre ce qu’il appelle l’Occident et l’Orient. Il sentait qu’il entrait dans un monde différent lorsqu’il se rendait à la mosquée. Bien qu’il fût toujours en contact avec Dieu n’importe où !
Il ressentait deux univers différents qui ne se côtoie pas… Cette sensation s’est resserrée autour de lui avec le temps. Les questions commencent à fuser en lui ; pourquoi Dieu l’a-t-il placé dans cette situation ?
Il a grandi dans l’amour de son grand-père athée, de sa mère musulmane et l’islam formait un mur entre ces deux univers.
Le rendez-vous des deux mondes
Il se sentait à la fois un garçon heureux et léger dans cet amour familial et à la fois tendu de ce tabou et de cette frontière que formaient les musulmans.
Un de ses premiers constats : Abdennour vit l’islam par des ressources intérieures, des ressentis et des sensations. L’islam ne se voit pas ni sur son visage, ni dans son mode de vie.
Il peut vivre avec des personnes athées, juives, bouddhistes, sans sentir de distance. Il trouve Dieu en toutes choses et chacun. Selon lui, l’islam est une expérience de vie et s’il trouve Dieu partout, il n’est pas plus dans un endroit qu’un autre…
Abdennour se considérait sur le plan politique et social « français et musulman » car son attachement à la nation et ses valeurs fait passer son islam en second plan. Tandis que sur la plan privé et spirituel, il se sentait « musulman et français » ; un homme de foi par l’attestation de foi mais également de culture française qui a permis à sa spiritualité de recevoir une couleur spéciale.
Aujourd’hui il est les deux, après tempête et dépression, ce voyage intérieur la mené vers de l’apaisement et un certain équilibre.
Justifier son self islam
Tiraillé entre son islam et sa culture. Les musulmans le voyaient comme un Français de souche à la peau claire et les Français ne comprenaient pas comment il pouvait porter le prénom d’Abdennour.
Les musulmans lui parlaient arabe et les Français posaient de nombreuses questions pour comprendre qui « il est vraiment » !
Le droit de se sentir musulman hors de la religion est bien expliqué par Abdennour comme non acquis par les musulmans eux-mêmes.
Une image persiste et représente les « vrais », les « bons » musulmans, comme étant ceux qui croient « vraiment » et qui sont pieux.
Il ressentait également une impuissance à se justifier. La conviction est personnelle et les deux mondes demandent des justifications. Il n’y a rien à expliquer en réalité !
Les deux univers ne l’ont pas non plus « rejeté ». Il se sentait appartenir aux deux mondes avec des moments de partages et d’amitiés et pas seulement des justifications.
Ce sont par les prières et les méditations qu’il a fait à partir de son prénom qu’il sentait sa mission de « Serviteur de la lumière ». Dans cet état de lumière, tout nom s’efface. Il n’a pas besoin de l’appeler Dieu. Ce sont ces expériences qui l’ont permis de le libérer de tous signes extérieurs et de se considérer musulman.
Mais comment communiquer avec le monde ?
Education spirituelle
La mère d’Abdennour lui a appris une façon de vivre sa spiritualité. Son éducation lui a laissé une belle empreinte. Régulièrement, ils méditaient ensemble par des lectures et des prières. Ils se sont nourrit de la connaissance du Coran et également d’autres ouvrages dont la religion hindoue et chrétienne.
Abdennour nous partage également un bel exemple de Ramana Maharshi. Lorsque des personnes lui demandaient comment pratiquer la religion, il propose de répondre à la question « qui suis-je » ?
Sa mère lui appris ce qu’est la religion islamique non pas par des obligations mais par des réflexions afin qu’Abdennour puisse trouver le sens pour lui-même. Elle lui apprit également qu’Allah se trouve en toute chose, qu’il prend une nouvelle forme chaque jour, sa manifestation est changeante et que nous pouvons voir Dieu à tout moment.
Et puis surtout, nous sommes une partie de la Puissance de Dieu. A chaque instant nous nous transformons de mille façons et nous ne restons jamais les mêmes d’après Roumi.
Dieu est « la Grande Vie », le réservoir des univers, reliant tous les êtres, vivants ou morts.
L’idéal, dans l’éducation, pour s’aligner à des valeurs communes quoi que nous croyions, serait de transmettre aux enfants ceci : « mon enfant, apprends à voir dans chaque homme que tu croises, comme dans l’eau que tu utilises, l’herbe sur laquelle tu t’allonges, autant de membres sensibles qu’un Être unique, dont tu fais partie toi-même ; si tu fais mal à l’un d’entre eux, c’est le corps entier qui souffre et une partie de toi-même que tu blesses ».
Les actes sont des moyens pour satisfaire des besoins. Les besoins se ressentent et ne se voient pas. Il est difficile de comprendre pourquoi certaines personnes se sacralisent pour une religion alors que c’est un moyen vers l’unité.
Chapitre 2 : Le temps de l’épreuve
Les études de philosophie
Abdennour choisit les études de philosophie. En se rendant à Paris, il découvrait une nouvelle fois un écart de cultures et de visions du monde. L’expérience était très difficile pour lui que cela soit d’un point de vue intellectuel et spirituel.
Durant ses études, il remarqua qu’il avait plus de connaissances en littérature orientale et ses camarades, en littérature occidentale… Encore une différence !
Plus d’une fois, il voulut laisser tomber. L’amour de sa vie le fût tenir. Ils se sont rencontrés à l’école et, elle aussi, est venue étudier la philosophie à Paris.
Le souhait d’Abdennour est que les hommes vivent en conscience et ne cessent de s’interroger. C’est d’ailleurs l’éducation qu’il a offert à ses enfants. Son but n’était pas d’imposer une vérité mais qu’ils développent leurs visions et leurs vérités. Il ne leur impose pas des pratiques mais explique le sens des rites et la fonction des interdits en sortant des croyances construites par l’homme.
« Je préfèrerai toujours la compagnie et la fraternité humaine d’un homme de cœur et d’esprit athée à celle d’un musulman vulgaire et borné »
Abdennour Bidar
A la recherche d’une valeur commune dans toutes ces différences, Abdennour partage que l’homme veut exprimer son individualité. Il devrait se faire accepter et aimer pour ses singularités. Cela ne devrait pas être des sujets de débats mais bien nous rapprocher.
Il maintenait une colère d’un conflit entre philosophie et religion. Le conflit entre la raison et la foi !
Pendant deux années cette colère grandissait. Un jour, un professeur l’humilie devant tout le monde. Abdennour a argumenté un devoir dans lequel il ose dire que la philosophie occidentale peut s’enrichir de certaines sagesses de l’islam. Son professeur annonce qu’il ne corrigera plus aucun de ses devoirs !
Il fini par avoir son diplôme en s’inscrivant dans une autre école et en travaillant de chez lui.
La confrérie soufie
Voulant « fuir » l’occident, Abdennour et sa femme entrent ensuite dans une confrérie soufie à Paris. Les rites prennent une grande place : méditations, prières, chants jusqu’à ce que Dieu devienne leur Moi. Le but des soufies est d’accueillir Dieu en eux-mêmes.
La confrérie permettait à Abdennour de sentir l’appartenance à une communauté dans laquelle il tissait des liens.
Petit à petit, il comprit par certains évènements, que ce cercle collectif était quelque peu sectaire. Même s’ils travaillaient en dehors du cercle, ils étaient isolés et de plus en plus dans une pensée « radicale ».
Pour Abdennour, sa prise de conscience provient de sa part Occidentale en lui-même. C’est son esprit critique, son indépendance et sa liberté.
Le soufisme pousse à positiver et ne pas s’identifier à son ego. Ce qu’Abdennour a expérimenté était comme le radicalisme de cette pensée qui le faisait lutter contre lui-même et entrer en résistance.
Petit à petit, il reçut des avertissements dans le but de ne pas trop transmettre ses propres interprétations. Jusqu’au jour où on lui demanda de se taire. Durant deux années, il sentait les tensions et la mise à l’écart du groupe.
Lors d’une journée d’accueil dans le collectif pour les « sympathisants », Abdennour cracha sa colère et avoua l’envers du décor : promesses trompeuses, enfermement, lutte contre l’égo…
Il était temps pour lui et sa famille de faire leurs bagages et de partir.
Ce moment-là est appelé par Abdennour Bidar, la descente aux enfers…
Il senti la rupture avec la communauté Soufie comme un moment difficile car il était encore une fois jugé de traitre. C’était le cas dans ses cours de philosophie occidental et cette fois-là dans la communauté soufie orientale.
Ils recommencent une nouvelle vie en famille à la campagne. Le lieu était accueillant et plaisant cependant, cela n’a pas empêché Abdennour de tomber dans une dépression. Le grand vide qui durait des mois jusqu’à sa renaissance.
Le message Divin expliqué dans Self islam
En s’éveillant et en développant ses réflexions, cela a permis à Abdennour de faire des liens avec le Coran, la vie du prophète Mohammed et en trouver son propre sens.
Son aspiration est de partager son témoignage : toutes les fondations islamiques et occidentales qui lui avaient été apprises se sont effondrées lors de ses expériences. Abdennour Bidar s’est senti chuter jusqu’au jour où il a compris l’essence du message de Mohammed qui va au de-là de « l’islam religieux ».
Il se considérait comme un pieux musulman. Il se demanda s’il serait toujours considéré musulman s’il lâchait les pratiques… A ses yeux, Il n’y a pas une seule vérité mais des vérités.
Cette époque montre à quel point tout est néant. Il se sent comme un tout avec comme religion l’Amour et sa foi.
A ce stade, son islam n’est plus « religieux ». L’islam qui se trouve en tout et partout : diversités, richesses, différences. Ce qu’est l’islam est tout ce qui enrichit la Grande Vie d’Allah ! Aider les autres à être soi-même, s’exprimer, agir et se sentir libre.
L’essentiel de la tradition islamique est l’attestation de foi. Il perçoit celle-ci comme ; Allah qui est « la Grande Vie » au féminin et Mohamed comme le symbole de l’homme. Celui-ci porte le message et la responsabilité de cette Vie en se mettant à son service et en faisant fleurir un jardin infini où poussent toutes les essences de fleurs et d’arbres…
Chapitre 3 : Le début de son engagement
L’actualité
Inquiétude face au terrorisme et intégrisme : le Coran est intouchable et les « vrais » musulmans sont ceux qui prient 5 fois par jour, qui respectent les interdits et les avis posés par les savants. La dualité est source première avant tout lien humain.
N’est-il pas un piège ? Ils miroitent un beau discours de tolérance mais celui-ci pousse à constituer une communauté fermée avec ses propres règles. La réalité externe et interne n’est pas la même. Cette dernière est poussée par la domination.
Abdennour a décidé de sortir de son isolement pour s’exprimer et écrire ses ouvrages en commençant par la « Lettre d’un musulman européen » après les attentats en France.
Abdennour parle d’un changement et d’une « mutation ».
La définition de la religion est une vérité unique. Abdennour parle, lui, d’un nouveau visage vers une spiritualité et toutes les vérités infinies. Cela n’étant pas toujours bien reçu par un bon nombre de musulmans.
La censure sociale est fortement présente. Si vous osez avouer que vous ne priez pas ou ne jeûnez pas, vous ne serez plus considéré comme un « bon » musulman. L’homme libre est considéré comme un mécréant.
Il n’y a pas de véritable conscience de soi, il vaut mieux faire semblant de ne pas voir ni savoir et les sujets de droit ne sont pas discutés.
Certaines personnes ne veulent pas de remises en cause. Remettre en question les fondements est tabou et c’est justement ce qu’Abdennour propose !
Chaque personne pourra choisir de suivre une voie sans y être obligé. Si une personne veut s’interdire de quelque chose que le Coran présente comme un interdit, qu’il le fasse mais par choix conscient.
Jeux de pouvoir
Prenons conscience que seules les personnes qui parlent l’arabe classique deviennent des savants. Autrement dit, ils possèdent un instrument de pouvoir : « le sens du Coran peut être réellement compris que par les personnes qui parlent l’arabe classique ». Alors que l’islam prône un lien direct avec Dieu sans aucun intermédiaire.
Ne fermons pas non plus les yeux sur le patriarcat fort présent dans de nombreux pays – dont certains pays musulmans – où les femmes désirent reprendre le pouvoir sur leur vie en ayant des droits comme celui de lire le Coran !
« Allah parle toutes les langues à celui qui l’écoute d’un cœur conscient et d’une oreille pure ».
Gardons l’arabe classique pour la musicalité, la puissance spirituelle et émotionnelle et méditons pour le reste dans notre langue.
Il est répété que l’islam veut dire « soumission ». Ce mot bien ancré montre en pratique une soumission aussi bien dans la sphère privée familiale que la sphère publique politique.
Toute la personnalité du musulman est construite autour de la croyance que Dieu ordonne et l’homme exécute. Cela provoque un système hiérarchique dont la politique n’est pas démocratique.
Les discours soutiennent la culpabilité. Se pose-t-on la question à chaque instant de ce qui est bon pour soi-même ?
Self islam = l’islam du propre choix
Le livre Self islam vaut la peine d’être lu dans son entièreté dans le but de se connecter à tout ce voyage de vie dans la compassion et l’humanité.
La responsabilité de chacun est de trouver son islam ce qui veut dire sa façon de se rattacher à l’islam en prenant des obligations seulement ce qui est nécessaire à son cheminement.
Choisir consciemment l’obéissance sans être forcé de se soumettre, c’est ça la définition de l’islam.
La vie est en mouvement, chacun est gestionnaire de sa vie en prenant en compte les variations de son désir spirituel.
Le livre Self islam a totalement fait écho à mes expériences de vie. J’ai moi-même ressenti cette « séparation » entre deux mondes étant convertie à l’islam.
Le voyage intérieur d’Abdennour Bidar m’a également permis de répondre à bons nombres de mes questions sur mon chemin de vie et m’ouvrir à plus d’amour et d’apaisement.
Il fait donc partie des livres qui ont changé ma vie, élargit ma vision et libéré de quelques croyances limitantes !
Le livre est disponible sur Amazon en cliquant ici !
Sources :
- http://abdennourbidar.fr/
- Abdennour Bidar « L’islam face à la mort de Dieu ». Actualité de Mohammed Iqbal, Paris, François Bourin éditeur, 2010
Photos dans l’ordre : Amazon, Lefigaro, Pixabay, Anthony Rodriguez, Rodnae Productions.
[1] http://abdennourbidar.fr/
[2] Abdennour Bidar « L’islam face à la mort de Dieu ». Actualité de Mohammed Iqbal, Paris, François Bourin éditeur, 2010
Pingback: ➤ Cheminement spirituel : 12 ans après ma conversion à l'Islam
Je connais peu de musulmans, et ont tendance à ne pas être très ouverts à la discussion lorsqu’il s’agit de religion. J’ai lu par curiosité, et j’apprécie grandement les valeurs de partage et d’amour que tu portes.
Un grand merci pour cet article plein de bon sens.
Merci Sandy pour ton commentaire. Bien évidemment, le but n’est pas de mettre tout le monde dans le même sac mais de sortir du jeu de pouvoir et être souverain de sa vie. Quand Abdennour Bidar nomme « les musulmans » c’est à prendre avec des pincettes je pense que tout le monde l’aura compris 🙂
Je ne connaissais pas le livre Self Islam, mais il a l’air super intéressant! Je n’en avais jamais entendu parler, je suis surprise.
Merci pour cet article qui remet les pendules à l’heure!
Avec plaisir, je sens que c’est important pour moi de mettre en lumière des sujets tabous 🙂
Merci pour ce partage! Très impressionnant et j’ose dire même que tu as pris une décision audacieuse. Peut-être que ces préjugés sur les religions surviennent précisément parce que l’on ne connaît pas assez bien une religion. Je pense que chaque personne, quelle que soit la religion à laquelle elle appartient, est en elle-même individuelle et unique. Nous sommes tous avant tout des HUMAINS, ce qui nous rend vulnérables, combatifs, déterminés, indécis, bons, mauvais, quelle que soit notre religion. Et le changement peut toujours se produire, quel que soit notre caractère. Merci encore !
Oui c’est cela, nous mettons en avant nos différences alors que nous oublions que nous sommes avant tout des humains 🙂 Merci pour ton retour !